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Rencontre avec le propriétaire de plusieurs MAN TGS au B100 !

 

Notre client Christophe DELAS a opté pour les nouveaux MAN TGS au B100 et témoigne !

Ecofield MAN Groupe PAROT

Ecofield MAN Groupe PAROT

"Aujourd'hui, nous souhaitons, au-delà de notre métier, contribuer à ce que le déchet ne soit plus un déchet, mais devienne un produit. Un produit que l’on peut réinjecter dans l’économie locale."

 

 

 


 

Christophe Delas MAN Groupe PAROT Ecofield

 

Pouvez-vous vous présenter et nous dire comment vous vous êtes retrouvé à fonder Ecofield ?

Je m’appelle Christophe DELAS, j’ai 51 ans et j'en suis actuellement à ma troisième vie professionnelle. J’ai effectué 17 ans dans la banque et la finance : 15 ans en tant que dirigeant d’un groupe d'EHPAD dans le secteur médico-social et sanitaire, et depuis 1 an et demi dans le secteur du transport du déchet. Cela implique une remise à plat de mes connaissances, puisque n’étant pas issu du secteur ni du transport ni du déchet, j’ai dû, à 50 ans, “repartir à l’école”.
J’ai eu la chance d’obtenir ma capacité de transport et j’ai également passé 4 CACES. Cela m’a permis de pouvoir comprendre davantage le métier sur la plateforme de tri, la manipulation d'engins et puis, dans le cadre d’autoformation réglementaire, sur la partie environnementale avec les autorisations ICPE (ndlr: installations classées protection de l'environnement).
Concernant les aspects techniques, c’est justement nos partenaires, tels que le Groupe PAROT, qui nous épaulent sur la connaissance notamment des engins, des pratiques, des petites astuces... Et puis, nous avons également une réflexion tournée vers la digitalisation de notre activité.
Je me suis donc associé à Jérôme LAFOURCADE, un ami depuis presque 30 ans, qui est dans le secteur du BTP depuis 30 ans : 20 ans dans l'intérimaire spécialisé dans le bâtiment et 10 ans en tant qu’agent commercial.

 

 

Pourriez-vous nous présenter Ecofield en quelques mots ? 

La société Ecofield a été créée en novembre 2021 avec mon associé Jérôme LAFOURCADE, avec un début d’activité fin mars 2022. Notre métier consiste principalement à la mise à disposition de contenants, ainsi que de bennes, notamment pour les métiers du bâtiment. Également, nous collectons les différents déchets, qui sont non dangereux et que nous rapatrions sur notre site de Bassens (33) pour ensuite les traiter. Nous trions par catégorie ces déchets, puis nous travaillons sur différentes filières, de manière à valoriser ces déchets.
Nous travaillons aussi sur le réemploi direct de certains déchets qui ne nécessitent pas de transformation et qui peuvent directement entrer dans le cadre de l’économie circulaire. Typiquement, quand nous récupérons beaucoup de palettes, nous vérifions qu’elles sont en bon état et nous les revendons à des partenaires locaux. Nous souhaitons clairement rester dans le cadre de l’économie circulaire. Nous sommes l’une des seules entreprises dans le déchet qui appartienne à l'économie sociale et solidaire en Gironde.
Aujourd'hui, nous souhaitons, au-delà de notre métier, contribuer à ce que le déchet ne soit plus un déchet mais devienne un produit. Un produit que l’on peut réinjecter dans l’économie locale.

 

De combien de collaborateurs est constituée l'équipe Ecofield ? Comment est conçue votre organisation ?

Après moins d’un an d’existence, nous sommes un peu moins de 10 collaborateurs. Nous avons une organisation qui repose fondamentalement sur la compétence, la responsabilité et l’autonomie, beaucoup plus que sur le statut hiérarchique. Nous avons une organisation à plat avec la mise en place d’un comité d’exploitation, auquel on fait participer nos collaborateurs, pour remonter les informations très concrètes du terrain et à la fois de descendre de l'information de notre part sur l’évolution réglementaire, l’évolution de notre activité. Nous sommes donc très transparents. Tous nos choix matériels font l'objet de concertation en interne avec les utilisateurs, c’est largement débattu et on cherche derrière le consensus pour permettre d’avoir la meilleure décision possible. Nous avons choisi également de traduire ce mode d’organisation à plat par le fait de ne pas avoir de bureaux fermés, y compris pour moi. On a souhaité casser ces codes, parce qu’aujourd’hui, on se rend compte que l’entreprise est un contexte difficile, encore plus en 2022-2023 avec l’inflation. Le besoin de favoriser la cohésion d’équipe, de partager, de s’épauler est alors primordial.
Nous faisons également des repas communs, et puis “e premier qui a terminé de manger fait le café pour les autres” et quand c’est à mon tour, je le fais bien sûr et toujours avec grand plaisir. Nous essayons à travers cela de faire comprendre aussi ce qu’est une entreprise, la difficulté du quotidien, la difficulté de bien assurer le service client, de bien être clair sur la réglementation, la sécurité des personnes, du matériel, et cela, tous les jours.
Comme pour le rugby, la cohésion d’équipe est dans notre ADN. Ayant dirigé des structures avec beaucoup plus de salariés, je peux vous affirmer que c’est plus complexe quand on en a moins de 10 que plus de 2000. Pour moi, c’est important de montrer à l’équipe qu’on peut “mettre les mains dans le cambouis”… Chacun à sa place, mais nous sommes ensemble.

 

Qu’est-ce qui vous lie aujourd’hui au Groupe PAROT ?

Essentiellement une personne. Cette personne, c’est Steven HOLLOWAY (ndlr. vendeur MAN - Groupe PAROT). En effet, il a mis à notre service un niveau d’écoute dès le départ, avec un souhait constant de nous guider, sachant que nous n'avions pas forcément la compétence et la connaissance nécessaire. Cela a donc été très précieux pour nous d’avoir un guide, qui nous “tient la main” dans un contexte de raréfaction des camions disponibles, avec des contraintes de timing, de livraison… C’est une aventure que nous avons souhaité vivre ensemble, que nous vivons aujourd’hui avec une forme naturelle dans les relations. Nous avons convenu avec Steven, qu’il fallait qu’il y ait deux gagnants à chaque fois. Pas forcément gagnant dans la dimension pécuniaire, mais plutôt dans l’écoute, la réactivité, la réflexion que l’on peut avoir ensemble, le partage des projets.
Pour faire court, lui acheter un camion ou lui, me vendre un camion, de mon point de vue, ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est de voir ce que nous pouvons faire ensemble, comment nous le faisons sur la durée, et en quoi cela peut être bénéfique pour nos deux entreprises.
Au-delà de l’homme, il y a bien entendu un autre aspect, la dimension de proximité. Effectivement, si nous restons dans le cadre de l’économie circulaire, nous n’allons pas acheter nos camions au Pérou ! Nous avons souhaité mettre une perspective à notre relation beaucoup plus qu'une opération d’achat de camions. 

 

Pourquoi avoir choisi des véhicules MAN ?

Il y a deux raisons.
La première, c'est la notoriété de la marque, au travers différents échanges que nous avons pu avoir notamment. Cette marque est ressortie dans les 3 meilleures marques.
La seconde est cette rencontre avec Steven. Le fait de cette proximité, quand nous combinons tout cela, il y a finalement une équation.

"Avec le biocarburant, il y a un impact direct et concret, sur la dimension environnementale, avec la réduction des émissions de particules fines, ultra fines et de rejets."

Ecofield MAN Groupe PAROT

Pourquoi avoir fait le choix d’un biocarburant ?

Personnellement, je ne savais même pas que ce type de carburant existait. C’est dans le cadre de nos échanges réguliers avec Steven qu'il a pu nous présenter une alternative au gasoil. Et puis, assez rapidement et naturellement, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un double intérêt. Nous avons vu, d’une part, qu'avec le biocarburant, il y avait un impact direct et concret sur la dimension environnementale avec la réduction des émissions de particules fines, ultra fines et de rejets. C’est important puisque cela nous permettait de rendre concret ce que nous avions en tête, cette dimension de santé et de santé publique. D’autre part, c’est également un accompagnement au durcissement de l’accès aux ZFE (ndlr.: zones à faibles émissions), qui vont à l’avenir causer de plus en plus de difficultés aux opérateurs. La configuration a fait que nous n’avons pas pu obtenir de camions au B100 exclusif, mais finalement ce n'est pas plus mal avec du recul. Tout simplement parce qu'aujourd’hui, nous nous sommes rendu compte qu’il n’y a pas de certitude concernant les différents carburants, l’électrique. L'année dernière, le colza était uniquement français. Maintenant, le colza est européen et les capacités de production sont limitées. Il est alors important pour nous de pouvoir rebasculer éventuellement sur du B7 si jamais il n’y a plus de B100 disponible. C'est une grande sécurité pour nous, ça nous permet également de dépasser le stade de la bonne intention et d'être dans la réalité. Il y a aussi un autre phénomène. Nous sommes les clients de SAIPOL* les plus proches, puisqu’ils sont à 350 mètres. Ainsi, le camion sort, il traverse la route et il arrive chez nous pour remplir la cuve. Nous avons donc installé une cuve d’Oléo 100, qui n’est pas considérée comme un polluant, ce qui veut dire que si demain il y a un accident, il n’y a pas de détérioration environnementale.

 

*Société Agro Industrielle de Patrimoine Oléagineux est une entreprise agroalimentaire française spécialisée dans la transformation des graines oléagineuses pour la production d'huiles et de tourteaux d'oléagineux, de biogazole, de glycérine végétale et de lécithine de tournesol.

 


En savoir davantage sur les biocarburants MAN
 

 

Ecofield MAN Groupe PAROT

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D’où vous vient cet engagement environnemental ?

L’idée est de donner du sens à nos actions. Nous ne pouvons pas travailler dans le domaine du recyclage, de la revalorisation de déchets, si nous ne portons pas un impact positif sur la dimension environnementale. De nos jours, une trop grande partie des déchets sont enfouis. Nous avons souhaité ainsi nous poser les questions du réemploi, de la revalorisation. Nous travaillons sur du réemploi de matériaux de déconstruction, comme par exemple avec les palettes, qui sont triées et réutilisées. Autre exemple avec le bois : une fois qu’il est traité chez nous, il part directement dans la fabrication chez les agenceurs et les cuisinistes. Il nous reste encore beaucoup de produits de filiales à traiter, mais nous avons envie d'être davantage contributeurs dans notre champ d’action sur cette dimension-là.

 

Pouvez-vous nous parler de vos autres engagements (économiques, sociaux, culturels...) ?

En fait, l’entreprise ce n’est ni plus ni moins le reflet de la société. Il y a l’économie, le social, le sport, la culture. Nous ne voyons donc pas pourquoi nous n’aurions pas une forme de retranscription de ce que nous vivons dans la société au niveau de l’entreprise. Nous avons souhaité positionner l’entreprise comme un lieu où nous pouvons partager autre chose que simplement le travail.

La dimension environnementale est importante, tout comme la dimension de santé, cela nous touche tous. Pour l’aspect environnemental, nous avons décidé de positionner des ruches sur le site, à l’aide d’un apiculteur qui va s’en occuper. Nous avons planté des plantes mellifères, puisque les abeilles sont le symbole de la qualité de l’environnement. Cela sera donc un excellent indicateur pour nous. Ensuite, nous avons décidé d’utiliser le miel pour animer des ateliers "mémoire" dans les unités Alzheimer en EHPAD. Le miel, c’est le souvenir d’enfance, c’est le goût... 
Concernant la dimension culturelle, nous avons la chance d’avoir un parrain de renom : Pierre LEMAITRE, prix Goncourt. Il partage nos valeurs et a eu l’occasion de rencontrer l’équipe. Bien évidemment, la lecture fait partie de cette dimension culturelle, et nous avons pour projet d’installer des boîtes à livres.
Et puis, la dimension sportive bien entendu, avec notre autre parrain : Romain BUROS, qui nous permet de travailler sur les mots-clés d’engagement, de solidarité, ainsi que sur l’écoute. Avec Romain BUROS, joueur de rugby à l'Union Bordeaux Bègles, nous avons un partage d’expérience. En effet, il souhaite travailler dans le secteur du bâtiment après sa carrière sportive, c'est pourquoi nous l'accompagnons sur la découverte de certaines choses. En retour, il nous partage son expérience en tant que joueur professionnel de rugby. 
Nous avons également dans nos convictions une dimension solidaire importante. Ecofield est parrain d’une promotion de jeunes de l’EPIDE (établissement pour l'insertion dans l'emploi). En effet, je suis parrain d’une promotion de 43 jeunes, allant de 17 à 25 ans, qui ont besoin d'être accompagnés pour reprendre leur vie en main, trouver un cadre. Nous faisons des journées de découverte ici, nous les faisons trier et surtout nous leur faisons prendre conscience de l’avenir de ces métiers-là. Au-delà de cette dimension avec l’EPIDE, nous avons souhaité signer une convention avec Rugby French Flair, qui intervient auprès de jeunes en difficulté partout dans le monde, au travers des valeurs du rugby. Cette association accompagne ces jeunes, à l’aide d’anciens joueurs qui sont bénévoles. Ainsi, nous avons décidé de reverser sur chaque tonne de DIB (déchet industriel banal) que l’on va collecter, une partie à l’association.

 

Sur votre site internet, un espace “boutique solidaire” est en construction. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ce projet ?

Nous sommes actuellement en train de travailler sur ce sujet. Nous allons très certainement créer une sorte de marketplace solidaire. L’idée vient du fait que nous récupérons énormément de produits qui peuvent être directement réemployés, sans transformation. Plutôt que de jeter, nous le mettons de côté pour le vendre à petit prix aux personnes qui n’ont pas forcément les moyens, pour les étudiants par exemple. Nous n'avons pas d’objectif financier à travers ce projet, mais plutôt un objectif de correspondre à notre ADN et de faire en sorte de montrer que oui, nous pouvons contribuer à notre échelle. Aujourd’hui, il faut que nous prenions conscience qu’il faut arrêter de jeter tout et n'importe quoi.

 

Merci à Christophe DELAS de nous avoir accordé du temps pour cette interview ! 

 

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